Quelques notes prises au long de la croisière de deuxième partie de saison 2009 (août-octobre) qui a mené Taranis jusqu'à Ibiza.

 

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 Pour retrouver l'emplacement des points commentés - dans l'ordre de notre passage - la carte est ici.

Cala de Sa Riera
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A 4,5 Nm au sud de l’Estartit, à l’enracinement nord du Cap Negre. Ouverte du N à l’E.
Joli amphithéâtre sur les flancs duquel les (nombreuses) constructions font leur possible pour se dissimuler dans la végétation.
Le mouillage dans l’axe de la petite vallée, sur un fond de moyenne tenue (gravier), peut être balayé de rafales renforcées par l’effet couloir. Je préfère mouiller un poil plus à l’est, devant la falaise, où le sable est plus ferme.
Ouvert, le plan d’eau est le terrain de jeu de nombreux bateaux tractant skieurs, bouées, et tout ce qui est tractable jusqu’à la tombée de la nuit. Mais le spectacle des îles Medes au coucher du soleil vaut le coup d’œil…

Playa Palamos
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 Ouvert au SW, ce mouillage de très bonne tenue devant la plage et la ville constitue une alternative ‘économique’ au port de Palamos (Club Nautic Costa Brava) et à la Marina Palamos Levante. Il y a toujours quelque chose à voir à Palamos. Cette fois-ci, c'était le navire école italien "Palinuro".

Cala Sant Pol

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A 5 Nm dans l’W de Palamos. Ouverte du S au SE. L’inévitable ‘parking à bateau’ est situé dans l’E de la Cala, ce qui laisse pour le mouillage (6-8 m, fond de sable) la partie W, à l’abri de la Punta del Molar.
Environnement ‘balnéaire’, avec une superbe rangée de cabines de bains multicolores. Mais avec, aussi, un professionnel des sports nautiques dont le gros bateau tracteur laboure le plan d’eau du matin au soir en saison.

Cala Futadera

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Située à 1,6 Nm au NE de Tossa de Mar. Ouverte du NE à l’E. Abritée du SW par la Punta Pentiner. Fond de sable, avec quelques roches près de la petite plage.
Un cadre magnifique. La plage n’est pas trop envahie, car son accès pédestre est malaisé, via un escalier raide comme une échelle. A notre arrivée dans l’après-midi, ce ‘mouillage de beau temps’ à l’eau cristalline évoquait assez le salon nautique par la diversité des matériels présentés. Pour la nuit, par contre, nous étions seuls…

Blanes
Dernier port de la Costa Brava et allant vers le SW. Pannes étroites, accueil correct, sanitaires top, wifi inclus. Tarif 35,12 €/nuit. Amarrés le nez à la haute jetée SW, nous avons eu comme une impression d’enfermement.
Belle plage, dont le périmètre interdit désormais en saison le mouillage au SW du port. Front de mer très agréable. Un marché se tient tous les matins dans la rue parallèle à ce front de mer. La prochaine fois, on montera au Castell de Sant Joan.

Arenys de Mar
Port très vaste abritant une importante flotte de pêche et les chantiers qui vont avec. Accueil et sanitaires corrects. Wifi inclus plus ordi à dispo au bureau du port. Un plus : l’accès à la piscine, située sur le port même, est inclus dans le tarif (32,51 €/nuit).
Même si un guide épais et multilingue nous a été remis, il n’y a pas grand-chose à voir en ville…

Mataró
C’est notre troisième passage à Mataró, et à chaque fois on se demande ce qu’on fait là. Bon, le hasard a voulu qu’on y atterrisse, comme la fois précédente, un dimanche, ce qui n’arrange rien. Mataró, c’est compliqué. Le marinero joint par VHF prend les amarres, fait remplir un formulaire, mais ne laisse pas la clé du ponton qu’il faut aller chercher au bureau (en l’occurrence, le dimanche, celui du parking, la capitainerie étant fermée). Seul hic, lorsqu’il est reparti, on est ‘enfermé’ sur le ponton !
Sinon, le port est ouvert au SW, et la panne ‘visiteurs’ est… aux premières loges lorsque vent et houle viennent de là. Seul point positif, les sanitaires. Proches, et quasi luxueux. Tarif : 35 €/nuit.

Barcelone (Port Olympic)

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L’an passé, nous avions séjourné pour visiter Barcelone à la marina Port Vell. Nous avons sélectionné cette fois le Port Olympique plus accessible puisque extérieur au port de commerce.
Le bassin est entouré de ce qui fut le village olympique lors de JO de 1992. Quartier moderne, deux gratte-ciel, sculptures géantes, foultitude de restaurants et bars sur deux étages, et au moins deux ou trois ‘boîtes’. Cacophonie garantie jusqu’au bout de la nuit…
Accueil et sanitaires corrects, wifi « ne fonctionne pas très bien » selon le bureau d’accueil. Particularité : on choisit le tarif avec ou sans électricité. Sans : 25,17€/nuit fin août et 15,63 € à notre retour début octobre.

Sitges (Aiguadolç)
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Port mignon tout plein, accueil sympa, place ‘visiteurs’ devant la tour de la capitainerie. Sanitaires assez anciens. Wifi inclus. Tarif : 33 €/nuit. Supérette sur le port (tarifs dissuasifs).
A savoir : nécessité, si l’on n’a pas la prise électrique ad hoc (la très grosse), d’avoir pas mal de liquide à bord. Caution 50 € pour l’adaptateur, plus caution 20 € pour la carte ‘douches’… Or le plus proche distributeur – j’ai dû y aller – se trouve… au-dessus : quatre cents marches à monter ! Pffff !
Nombreux bars et restaus en bordure du port. Sinon, la partie ancienne de la ville, à vingt minutes de marche en longeant les plages, est superbe. Nous avons déambulé longuement dans les ruelles, et aimé le musée Santiago Rusiñol…

Torredembarra

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Situé juste à l'Est du Cabo Gros. Port récent, propret, sans charme particulier. Accueil sympa. Sanitaires corrects. Wifi inclus. Tarif : 31€/nuit.
Bel alignement de bars et restaurants sur le quai.

Tarragone (Port Esportiu)
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Le port de plaisance est accolé au port de commerce, côté Est. Bassin entouré de grilles type ‘Jardin des Plantes’ avec digicodes, bordé sur deux côtés de bars, restaus et boîtes. Sanitaires moyens. Wifi fonctionnant irrégulièrement. Accueil très sympa, voire dévoué pour résoudre téléphoniquement un souci avec notre clé 3G Vodafone. Tarif : 42 €/nuit. Excessif !
Port bruyant : voie ferrée avec gare (annonces haut-parleur) et passage à niveau (les trains klaxonnent longuement) pendant la journée. Les boîtes prennent le relais la nuit.
Heureusement, il y a la splendide vieille ville de Tarragone, avec de très nombreux vestiges de ses ‘couches’ de population successives, romaine et médiévale notamment. Nous avons adoré. Et aimé également le quartier du port de commerce/pêche.

Cambrils
Juste à l’W  de l’entrée du port, mais à l’abri de la jetée E, nous avons mouillé par 4/5 m de fond sur du sable et passé là une nuit paisible.
Le port, où nous sommes entrés le lendemain, est agréable. Accueil correct, bonne place, sanitaires OK. Tarif trop élevé cependant : 40 €/nuit. Wifi non inclus, payable d’avance à la capitainerie. Testé, ne fonctionnait pas, remboursé !
Gros avitaillement possible, le taxi a ramené nos sacs et packs d’eau jusqu’au bateau. Comme Tarragone ou Salou, Cambrils convient pour récupérer des équipiers arrivés à l’aéroport de Reus-Tarragone (à 10/15 km) qui accueille notamment les vols Ryanair. 

Contournement du delta de l’Ebre
Le delta du Rio Ebro, c’est une sorte de Camargue. Il s’avance dans la mer, et nécessite un contournement d’une quarantaine de milles sans escale possible. D’après les guides, ‘couper le fromage’ en serrant au plus près le cap Tortosa n’est pas une bonne idée, les alluvions rendant les sondes incertaines. En ‘descendant’, vent par le travers tribord, nous avons donc fait cap sur la tourelle tripode qui garde la sonde des dix mètres avant de mettre le clignotant vers la droite, tout en restant sur la sonde des dix mètres au sud de la Punta de la Baña.
Au retour, nous avons dû louvoyer pendant la première partie, jusqu’à la tourelle, avec un NE 4 B dans le pif, et surtout face à une ‘mar de fondo’, une grosse houle d’est. La rotation du vent vers l’Est nous a permis ensuite de débrider une fois la tourelle laissée sur bâbord… Conclusion : dans un sens comme dans l’autre le contournement de l’Ebre représente un bon bout de chemin, au long duquel il n’y a rien à voir et guère de repères, la côte basse disparaissant totalement par moments…

Vinaroz
Mouillage par 5/6 m sur un fond sable et vase, juste à l’Est de l’entrée du port, à l’abri de la colossale dique de Levante. Environnement peu sexy. Nuit légèrement rouleuse, de molles ondulations nous chopant en travers.

Oropesa del Mar

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Petit port à l’entrée étroite, accueillant, surplombé par une piste verte (ancienne voie ferrée) très fréquentée par les cyclistes et joggeurs. Les trains passant sur la nouvelle voie ferrée, longeant l’ancienne, sont assez discrets, à notre grand étonnement. Accueil sympa (secrétaire francophone), sanitaires très bien, ordi à dispo au bureau d’accueil, plus wifi inclus dans le tarif (22,61 €/nuit).
Ville (supermarchés) à vingt minutes à pied, quelques restaus sur le port, deux ou trois commerces de bateaux/chantiers. Le boss de celui qui représente Yanmar, francophone, a été sympa et efficace pour commander le coude d’échappement dont la rupture nous a immobilisés ici au retour.

Puerto Siles (Canet d’en Berenguer)
Petit port propre, simple et net juste avant le cap Canet et le port desservant le complexe sidérurgique de Sagunto, dont les jetées et le très long ‘pantalan’ (ponton) débordent nettement le rivage. Accueil très sympathique pour une place dans l’axe de l’entrée. Sanitaires bien. Pas de wifi. Tarif : 22,78 €.
Une balade à terre, à la recherche (infructueuse) d’une pizza à emporter, nous convaincra que la saison se termine début septembre dans cette petite station balnéaire.

Valencia (Real Club Nautico)
Le plus sud des trois ports de Valence, en ‘descendant’ c’est à droite juste après l’entrée du port de commerce. Port immense, agrandi (en 1992 ?), pas terminé (sanitaires satellites en construction) qui a servi de base à plusieurs équipes lors de l’America’s Cup. Beaucoup de (grandes) places non-occupées, quelques fort belles unités amarrées.

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Premier contact VHF infructueux : j’avais zappé que le port est non pas sur le 9, mais sur le 91.
Côté chantiers et ships, il y a tout ce qu’il faut. Côté avitaillement, nada. Il faut prendre un taxi pour rejoindre Valence par delà le port de commerce, les autoroutes et les friches qui cernent ce port. Sur la bande son, venant du port commercial tout proche, il y a les chocs sourds des containers et les ‘cui-cui-cui’ permanents des engins les manipulant…

Capitainerie à 600 m de la place qui nous a été attribuée : plus d’une borne aller-retour sous le cagnard pour aller remplir les papiers, olé !  Le marinero de service m’avait prévenu «ici, sans vélo, c’est pas possible !»
Une bonne surprise, tout de même, le tarif : 15,39 € wifi inclus.

 Denia (Real Club Nautico)
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Trois marinas, ou plutôt trois organismes gestionnaires des places à l’intérieur du port de Denia, d’où partent les ferries et autres NGV pour les Baléares : El Portet, Marina Denia et Real Club Nautico. Nous avons opté pour ce dernier, au sud du port. Accueil correct. Sanitaires bien… mais pas d’eau chaude lors de notre passage. Bad luck, sans doute. Eau non potable aux pontons. Pas de wifi, mais une salle ouverte 24/24 équipée de deux ordis (avec fente pour les pièces) et d’un distributeur de boissons. Tarif : 22,66 €.
Ville très sympa, pour ce que nous en avons vu en faisant un gros avitaillement dans l’un des nombreux supermarchés. Ledit avitaillement nous a privés d’une visite du centre historique et du château. Faudra revenir…

Cala Vadella (Ibiza)

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Traversée en ligne directe de 51 Nm, sans histoire (mais pour moitié au moteur faute de vent) entre Denia et Ibiza. Atterrissage sur la Cala Vadella, ouverte à l’WSW. Première impression (très favorable) sur Ibiza donnée par cette cala profonde, entourée de vertes collines, avec une joli plage dans le fond. Pas mal de monde, mais de la place néanmoins. Place maximisée par le fait que l’on s’embosse sur des coffres. Gratuits au moment de notre passage (10 septembre). Eau à 29° ! On sent que la vie va devenir très dure…

Cala de Port Roig
L’ambiance ibicenca serait-elle émolliente ? Pour gagner cala de Port Roig en doublant l’Islote Vedra et le Cabo Lentrisca, nous avons résisté à l’idée d’aller tirer un bord au large pour faire benoîtement le court trajet (7 Nm) au moteur face à un 4B qui fait le tour de l’île lui aussi, mais en sens inverse.

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Entourée de falaises ocres, Port Roig est une très vaste cala, largement ouverte (W-SW). Eau limpide, coffres, qui font notre bonheur et celui des superbes herbiers sous-marins. On y voit très bien et très bas les avions en phase d’approche pour Ibiza airport, distant de cinq bornes à peine. On les entend aussi. Tout autour du mouillage, les abris de bateaux parfois taillés dans la falaise sont souvent transformés en résidences d’été. Une patrouille à pied jusqu’à la cala voisine de Jondal nous conforte dans notre choix : Jondal est plus près encore de l’aéroport, semble plus rouleuse, et héberge un bar-restau qui appâte le chaland à grand renfort de décibels.

Plage d’Espalmador
Si l’on en croit Antoine (in Mettre les voiles) « en novembre, (devant la) plage d’Espalmador (…) s’amortissent lentement les vibrations démentes d’un été trop actif… » En septembre, surtout un samedi, ça vibre encore. Beaucoup de monde, mais le plan d’eau (ouvert SE-SW) est très vaste. Il est équipé de coffres gratuits (voir http://www.balearslifeposidonia.eu/fondeiglic.php?id=517). Intrigués par les déambulations sur la plage de très nombreuses personnes qui nous apparaissaient peintes en gris-vert des pieds à la tête, nous avons envoyé une patrouille à terre. Pour découvrir qu’elles revenaient tout bonnement d’un bain de boue dans la lagune. Nous avons évidemment testé ! 

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L’autre curiosité locale ce sont ces ‘rochers’ bordant le côté NW de la plage, et qui sont en fait constitués … d’herbes et d’algues déposées, compactées par les vagues, séchées puis sculptées par d'autres vagues. Etrange ! 

Cala Llonga
Comme son nom l’indique, elle est longue, et paraît étroite entre deux hautes parois rocheuses. Elle est ouverte à l’est, mais lorsque ça souffle de l’ouest, on le sent bien, avec un bon effet couloir… Elle a dû être très belle avant que les hôteliers et promoteurs immobiliers ne s’occupent de son cas. La zone de baignade occupe tout le fond, devant la plage. Et le mouillage est régulièrement secoué par la navette Eivissa-Sant Eulalia, qui visiblement n’a pas de temps à perdre.
En se baladant dans l’unique rue, on se croirait presque… outre-manche, pubs compris. Il y a deux petits supermarchés, que leurs tarifs conduisent à utiliser uniquement en dépannage. Un peu mélancolique tout ça, sans doute le ciel maussade (qui a dit britannique ?) de ce jour là…

Eivissa (Marina Botafoch)
Dans le port d’Ibiza (Eivissa) il faut oublier le mouillage le long de l’isthme reliant l’isla Grossa à la terre, autrefois très fréquenté quoique en principe interdit. La Guardia Civil a pris l’affaire en main, on parlait sur internet d’amendes de 3 000 €…
La Marina Botafoch est la première, sur tribord, des trois marinas qui se partagent la gestion des places. Pompe carburant très pratique à l’entrée, bâtiment de la capitainerie juste derrière, accueil anglophone. Ici, le tarif de base (44,49 €/nuit) n’inclut… rien. Ah ! Si, le wifi (à notre grand étonnement). Pour le reste, tout est supplément. Eau, au m3, le premier était indivisible, et facturé 4 €. Bon, mille litres, pour un First, c’est un peu beaucoup ! L’électricité, à la conso. 2,40 € dans notre cas. Total TTC : 51,87 €… non inclus les douches, 3 € à verser à la préposée en entrant. Nous les avons snobées, et puisque nous avions un m3 d’eau à ‘dépenser’, nous nous sommes douchés dans le cockpit grâce à la ‘douchette Ozons’ que Manu nous envie… Dernier truc, cette marina est celle qui est la plus loin de la ville (mais il y a des navettes bateaux)… Bref, le lendemain matin, on a déménagé.

Eivissa (Club Nautico)
Et on a atterri au Club Nautique, le plus petit de la place. Et le plus ancien, ça se voit de suite aux pontons et aux sanitaires. Accueil sympathique et francophone. Les visiteurs sont placés à l’extérieur du ponton extérieur. Ponton que l’on ne peut approcher de près à cause d’un seuil en maçonnerie sous-marin. Les marineros fournissent heureusement de longs bastaings à ceux qui, comme nous, n’ont pas de passerelle. Talents de funambules requis, et interdiction d’emprunter le bastaing lorsqu’approchent de la gare maritime voisine les ferries, apparemment peu concernés par les limitations de vitesse, surtout le soir. Le tout pour 45 €, tout compris.

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Nous étions ainsi à pied d’œuvre pour visiter Dalt Vila, ses remparts, sa cathédrale, ses ruelles. Magnifiques. Et après s’être goinfrés de belles tranches d’histoire, comme il nous restait un petit creux, on s’est offert les succulentes tapas de Can Lluis, une adresse du Routard…  

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Cala de Sant Vicent
Ouverte au sud, cette vaste cala située au nord est de l’île, sous la Punta Grossa est bien protégée du nord par un relief très verdoyant. Vue imprenable sur l’île Tagomago. Bien sûr, il y a en bordure de plage les habituels hôtels cubiformes, mais ils ne sont pas ici envahissants. Ce mouillage d’atterrissage, pour qui vient de Majorque, propose de nombreux coffres. Un voilier anglais en venait, justement, et sa skippeuse a fait le tour du mouillage en annexe pour proposer à tous les bateaux présents des morceaux d’un thon (délicieux) pêché pendant la traversée. Il est parfois des moments qui vous réconcilient avec la perfide Albion…

Cala Sant Miquel

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Le guide parle de ‘Puerto’ à propos de Sant Miquel, et c’est en effet un port naturel que l’on découvre en se glissant entre l’Islote Bernat et l’Isla Bosch. Ouvert au NNE, le plan d’eau est équipé de nombreux coffres disponibles à cette saison. Une petite plage au fond et, sur le flanc Est, deux énormes hôtels qui massacrent un peu le décor en tentant toutefois de s’y intégrer. Peut-être l’escale ibicenca que nous avons préférée…

Cala Portinatx

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A 4 Nm à l’Est de Sant Miquel, Cala Portinatx est également ouverte au nord, et laisse même entrer la houle de NW, nous avons pu le vérifier. Après avoir mouillé dans un premier temps tout au sud de la cala, nous nous sommes déplacés dans sa partie W pour échapper à cette houle. Même si le calme de fin de saison était en train de revenir, on a bien senti lors d’une balade à pied que l’été, ça devait pulser fort. Hôtels, restaus, bars, boîtes… et deux petites supérettes, rien ne manque !

Islas Columbretes (Puerto Tofiño)

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A 60 Nm de la côte nord d’Ibiza, le minuscule archipel des Columbretes est une escale que nous ne voulions rater à aucun prix. Depuis que Jean-Michel, d’Ase, nous avait parlé de ce mouillage dans le cratère d’un ancien volcan, nous étions impatients de le découvrir. A Puerto Tofiño, au pied du phare, nous avons pris un coffre et contacté par VHF les gardes de la réserve, ainsi qu’indiqué dans le manuel, pour avoir l’autorisation de débarquer. Le rendez-vous pour la visite guidée était fixé ce jour là à onze heures. Visite passionnante, menée par un jeune garde genre babacool. Un plaisancier espagnol  a offert de traduire au fur et à mesure, ce qui fait que nous n’avons rien raté des aspects géologiques, historiques, et écologique de ce site exceptionnellement riche. Un très grand moment.

Benicarlo
Sur la route du retour, nous avons choisi Benicarlo comme base avancée avant le contournement du delta de l’Ebre. Port vaste, flottille de chalutiers, grand chantier. Accueil sympa, catway, douches impeccables à la capitainerie. Tarif : 14,91 €.

L’Hospitalet de l’Infant
Qu’on se  le dise : l’infant n’est pas aussi hospitalier que le nom de la ville le prétend. Arrivé à 20 heures, nous sommes placés au môle d’attente, dans l’entrée du port. Pas de branchement électrique possible, pas d’eau. Le marinero, sympa, nous propose une place sous la grue de la zone technique. OK. Branchement zarbi dans le socle de la grue, mais ça marche. Douches bouillantes, parfaites après une nav’ de douze heures. Ca se gâte lorsque nous nous rendons compte qu’en remontant à bord nous dég… notre pont après avoir marché sous la grue dans une couche de poussière d’antifouling. Et ça se gâte vraiment au bureau le lendemain matin : 49,21 € pour une place qui n’en est pas une, c’est raide. Précision : ici, la haute saison court jusqu’à fin septembre. Or nous étions le 28… Conclusion, escale à fuir !

Salou
Salou est la ville-hôte du Rallye de Catalogne, lequel était à notre programme. Nous avons donc passé une semaine dans ce tout petit port centre ville au Club Nautic plutôt rupin. Accueil correct, sanitaires très haut de gamme, piscine, bar restaurant… Seul problème, l’ouverture à l’Ouest, sans chicane, fait que ca bouge un peu lorsque la houle vient de cette direction. Tous commerces en ville, supermarché à dix minutes à pied. Proximité de Port Aventura (pour les amateurs) et de l’aéroport de Reus. Tarif : 15,31 €/nuit. 

L’Estartit
Face aux Iles Medes, c’est le port très bien abrité d’une station balnéaire très animée, que nous visitons une paire de fois par saison. Les places sont gérées par le Club Nautic local, plutôt chicos. Accueil sympa des marineros, nombreux. Places visiteurs proches de la pompe à carburant… et des pompes d’eaux usées ! Vaste bureau à la capitainerie, sanitaires bien (mais panne d’eau chaude à notre passage d’octobre, bad luck encore !). Supérette fermant très tard à cent mètres du ponton. Tarif : 52,32 € en juillet, 24,70 € en octobre.

 

Campagne 2009 terminée. Taranis et son équipage se tiennent a la disposicion de usted pour tous renseignements complémentaires...  

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